Lorsque vous mettez un bien en vente, le futur acheteur vous fait une première offre d’achat. Vous pouvez de votre côté lui répondre en faisant une contre-proposition. Cette dernière indique alors le prix auquel vous êtes prêt à céder le bien en question. À quoi vous engage ce document ? Quel est son objectif ? Levons le voile sur la contre-proposition d’achat, un élément phare de la négociation immobilière.
Contre-proposition d’achat : présentation du concept
La négociation immobilière se fait en plusieurs étapes. Lors de la mise en vente de votre bien, c’est vous qui en fixez le prix. Généralement, l’acquéreur cherche à faire descendre le prix. Il va alors vous adresser une offre d’achat. Vous pouvez très bien l’accepter et conclure la vente ou bien décider à votre tour de faire une contre-proposition.
Exemple : vous avez mis en vente votre appartement à 195 000 €. Vous recevez une offre d’achat à 185 000 €. Vous ne souhaitez pas baisser le prix de 10 000 € mais vous êtes prêt à faire un effort à hauteur de 5 000 €. Vous adressez donc une contre-proposition à 190 000 €.
La valeur d’une contre-proposition
La contre-proposition n’est pas à prendre à la légère. En effet, elle engage le vendeur dès lors qu’elle est acceptée par l’acquéreur. Si vous avez reçu plusieurs offres d’achat, il est donc déconseillé d’adresser plusieurs contre-propositions : vous risqueriez de vous retrouver dans l’embarras si tous les acheteurs décident d’accepter votre nouveau prix. Le mieux est donc d’engager la négociation à l’oral et d’officialiser par écrit seulement lorsque les deux parties sont parvenues à trouver un terrain d’entente.
Comment bien rédiger une contre-offre lors d’une négociation immobilière ?
Le document de contre-proposition, pour être valable, doit répondre à plusieurs exigences :
· Il est essentiel de mentionner votre identité, l’adresse et la description du bien,
· Vous devez indiquer que vous avez bien pris connaissance des conditions de l’acquéreur,
· Il faut préciser que vous ne pouvez pas accepter la proposition mais que vous êtes disposé à poursuivre les échanges,
· Enfin, le courrier doit contenir les détails de votre contre-proposition : le nouveau prix et, le cas échéant, les nouvelles conditions.
Conseil : nous vous recommandons vivement d’indiquer également un délai de réponse (idéalement deux semaines) dans votre contre-proposition. Cela évitera que les négociations ne traînent en longueur et vous pourrez ainsi ne plus être lié à l’acheteur à l’issue du délai.
Et après la contre-proposition ?
La contre-proposition représente une nouvelle offre émise par le vendeur. Les négociations peuvent donc continuer jusqu’à ce que l’un ou l’autre accepte ou refuse.
Suite à l’envoi de la contre-offre par le vendeur, il peut y avoir plusieurs réponses de la part de l’acheteur :
· Une acceptation par courrier recommandé,
· Un refus, ce qui met fin aux négociations,
· Une autre proposition pour continuer à négocier le prix.
Lorsque l’offre est acceptée par les deux parties, on passe ensuite à l’étape suivante : la signature de la promesse de vente.
L’accompagnement d’experts pour votre négociation
Que vous soyez du côté vendeur ou acheteur, bien négocier est essentiel. Et pour y parvenir, il est très important d’avoir une excellente connaissance du marché et de la juridiction. Notre meilleur conseil, c’est donc de vous faire accompagner par des pros de l’immobilier, qui sauront vous aider à bien formuler les contre-offres et à vendre ou acheter un bien au bon prix